Pascale Jean est une artiste visuelle avec une pratique en peinture à l’huile, en sculpture et en installation. Inspirée par des moments vécus issus de son quotidien, Jean crée des narratifs où les personnages sont expressifs, déformés, et colorés. Elle extrapole ses recherches par l’approche narratologique du journal intime, utilisant ses clichés personnels comme une archive visuelle inspirant ses créations.
Humanoïdes, insectes et objets du quotidien parsèment ses oeuvres. Sa pratique artistique crée une tension visuelle et sensorielle entre malaise émotif et attraction esthétique, offrant une exploration de l’inconfort psychologique à la fois ludique et cauchemardesque. Son analyse irrépressible des mécanismes sociaux explore des symboliques encrés dans le psyche social, et des jeux optiques de couleurs. Jean adopte la terminologie de « jeu » afin de décrire son approche saugrenue et irrévérencieuse de l’examination des malaises humains, de l’aliénation, de la résistance et de la résilience. Par la manifestation des dissonances entre propos et représentation, ou par les tentions entre couleurs et récit, le spectateur est invité à vivre des expériences sensorielles décalées, ce qui selon l’artiste, ouvre un espace à la transformation personnelle par le jeu.
En plus de ses expositions au Japon et au Mexique, dans les dernières années, le travail de Jean est paru dans des publications primées et reconnues telles qu’Hyperallergic, Suboart Magazine et Woo Publications. Son travail a été couvert par CBC Canada et lui a valu une apparition dans la podcast québécoise d’art contemporain Sous la Fibre, ainsi qu’une collaboration avec CBC Arts.